Belle-doche

Belle-doche, c'est le rendez-vous bi-mensuel qui permet de mieux comprendre la belle-maternité et qui donne la parole à ces femmes qui élèvent les enfants des autres

image_author_Anaïs_Richardin
Par Anaïs Richardin
16 sept. · 9 mn à lire
Partager cet article :

Pauline "Je ne voulais pas que mon beau-fils subisse mon désir de maternité"

- une belle-mère veilleuse -

Bonjour à toutes et à tous !

J’espère que la rentrée s’est bien déroulée ! J’ai vu passer bon nombre de posts sur la présence des belles-doches à l’école : doit-on y aller ou pas, est-ce déplacé vis-à-vis de la mère ? Quand faut-il s’effacer ou prendre sa place ? Et je dois dire que je suis bien heureuse que mon bel-ado entre en seconde et que ces questions ne se soient jamais imposées à moi ! Si je ne l’ai jamais vécu, la réponse (celle qui me convient et me correspond) est assez claire : je ne l’ai pas mis au monde et j’ai beau être là pour lui au quotidien et avoir envie de partager ses plus grandes joies et de le consoler de ses plus grandes peines, ma place n’est pas devant les grilles de l’école, là où sa mère pourrait se sentir dépossédée. Ce n’est que mon avis, ne sortez pas les fourches :-) ! J’ai toujours essayé de trouver ma place sans qu’elle ne soit trop visible (dit celle qui a lancé une newsletter sur le sujet, ahem) et donc potentiellement douloureuse pour la mère de mon bel-ado. Ce qui est paradoxal, c’est que j’ai longtemps souffert de mon invisibilisation justement, quand mon mec ou son fils ne mentionnaient pas mon prénom auprès d’elle par exemple. Donc dire mon prénom et parler de moi autrement que comme “la copine de papa” oui, me rabouler au chamboule-tout, mouais bof.

Après, c’est facile à écrire, je ne l’ai jamais vécu. Ni le chamboule-tout, ni les spectacles de fin d’année, ni les galas gênants où l’on se regarde en chiennes de faïence, d’un bout à l’autre d’une pièce. Le seul moment de ce genre, c’était le baptême de l’ado et c’était plus doux que tout ce que j’avais pu imaginer. Donc je suis vraiment la mauvaise personne pour continuer un édito sur ce sujet ! Mais puisque c’est un peu chez moi ici, je vais quand même poursuivre et vous dire, à vous toutes qui vous êtes senties mises sur le banc de touche lundi, belles-doches ou mères, que j’en suis désolée, et que je suis de tout cœur avec vous. Dans mon monde idéal, on avancerait toutes main dans la main et on boirait des Spritz en se marrant pendant que les mecs font à manger, s’occupent des mômes et nous massent les pieds.

Si ce monde vous chatouille le nombril et que vous estimez que vos copines devraient en être, n’hésitez pas à leur parler de Belle-doche (oui je ne manque pas une occasion d’essayer de faire grandir cette newsletter). C’est facile, il faut cliquer sur ce bouton 👇🏼 (je le mets en très gros, comme ça vous ne pouvez pas le manquer)

Merci pour votre engagement, vos messages et votre soutien. Je vous laisse maintenant en compagnie de la Belle-doche de la semaine, Pauline, qui accueillera son bébé dans les jours à venir et à qui on peut déjà envoyer toute notre force sororale pour cette nouvelle aventure qui démarre !

Bonne lecture ✨


Pauline, que vous connaissez peut-être sous le pseudo de belle-mère veilleuse sur Instagram, a 31 ans. Elle s’apprête à accoucher d’un petit baby qui sera bien entouré puisqu’il aura deux grands frères du côté de son papa. Pauline nous parle de la manière dont la relation avec la mère des garçons s’est dégradée, de santé mentale, de maternité…

Pauline, qui es-tu et de qui se compose ta famille ? 

Je m’appelle Pauline, j’ai 31 ans, je suis avec mon conjoint, qui a 41 ans, depuis la fin de l’année 2020. Il a deux garçons de 9 et 13 ans que l’on a en garde alternée, une semaine sur deux. Nous avons aussi un chat, un chien et… un petit bébé qui arrivera dans quelques semaines. 

Comment vous êtes-vous rencontrés ? 

On s’est rencontrés sur les réseaux sociaux et il a été assez rapidement enclin à passer à la vitesse supérieure. On peut parler d'un coup de foudre mutuel mais j’étais alors prudente car je sortais d’une relation longue qui s'était terminée seulement quelques mois plus tôt. Me réinvestir dans une nouvelle histoire n’était pas vraiment à l’ordre du jour, et encore moins avec un homme déjà père. Je suis issue d’une famille assez classique avec des parents qui sont ensemble depuis 45 ans et j'ai eu beaucoup de mal à comprendre que l’on puisse faire des enfants et se séparer ensuite. Pour tout ce qui est construction sociale, j’ai des idées assez arrêtées… mais j’y travaille ! Au début de notre relation, ça a donc demandé un travail psychologique de mon côté.

Il a été très honnête dès le départ et moi aussi. J’ai rapidement exposé le fait que dans le futur, je souhaiterai avoir un enfant. S’il était OK, alors on pourrait envisager une histoire sérieuse. Quand on rencontre un homme ou une femme déjà parent, ce genre de discussion arrive assez tôt, même si ça enlève un peu de la magie des premiers rendez-vous. 

“J’avais conscience que pour lui c’était
quelque chose d’énorme de présenter une
femme à ses enfants, d’avoir suffisamment
confiance en moi pour le faire”

Quand as-tu rencontré ses enfants ? 

Peu après Noël 2020. J’ai rapidement accepté par amour pour lui. J’avais été tellement déçue par ma dernière relation et là, j’avais quelqu’un qui me respectait, qui me montrait son amour, qui était prêt à s’engager. Aussi, j’avais conscience que pour lui c’était quelque chose d’énorme de présenter une femme à ses enfants, d’avoir suffisamment confiance en moi pour le faire. Il était séparé de leur mère depuis quelques mois seulement. La maman, de son côté, a présenté quelqu’un à leurs enfants avant qu’il ne me présente. Ça me rassurait de savoir qu’il y avait un autre homme en face, que les enfants avaient déjà fait connaissance avec un beau-père. Au début, la relation entre les parents avait l’air très constructive, tout était fait pour les enfants. Ma vision était peut-être un peu biaisée mais je trouvais que les bases étaient plutôt saines et ça m’a aussi confortée dans mon choix d’avancer.

Et donc de les rencontrer. Dans quelles dispositions étais-tu ? Comment t’y es-tu préparée ? 

Je me souviens que ça a été beaucoup de stress, j’avais la peur de ne pas plaire et d’être rejetée mais je ne regardais pas mes émotions. Je ne me demandais pas : “est-ce que j’en ai envie, est-ce que je suis prête ?” Je me demandais s’ils allaient m’apprécier, si on allait trouver des sujets de conversation. On avait déjà fait une ou deux visios, on avait un peu discuté virtuellement mais franchir le cap du réel, c’était un gros pas. Il est allé chercher les enfants chez leur mère car son temps de garde démarrait, ils sont arrivés tous les trois alors que je les attendais chez lui. Le premier contact a été plutôt timide. On a enchaîné avec le réveillon du nouvel An ensemble, dans la famille de mon conjoint. Beaucoup d’émotions et de premières fois !

“Trouver un équilibre en tant que parents
séparés peut prendre du temps”

Comment as-tu été accueillie ? 

Super bien ! On a passé un bon moment. La première rencontre s’était bien passée, la belle-famille a été accueillante, mais mon compagnon avait passé 19 ans avec cette femme et on se dit forcément que l’on prend la place de quelqu’un. Je ne savais pas quels étaient les rapports avec la mère des enfants, je me doutais qu’elle était la bienvenue mais rapidement s’est posé la question de leur part de savoir comment ils devaient agir. Ils ont exprimé leur envie de pouvoir l’inviter et voir les enfants sur ses temps de garde à elle, mais mon chéri ne l’a pas très bien vécu, car les premières tensions parentales commençaient à apparaître, notamment autour d’un gros sujet : l’argent.

Mon mec est tombé en dépression, s‘est mis en arrêt maladie, et a cherché du soutien du côté de sa famille. Je pense que ses proches n’ont pas forcément réussi à voir les difficultés que Monsieur rencontrait avec la mère des enfants. Trouver un équilibre en tant que parents séparés peut prendre du temps. Je pense qu’il a eu le sentiment que ses proches lui tournaient le dos, refusant de comprendre que l’entente ne resterait pas cordiale avec elle. Si tu connais quelqu’un pendant 19 ans, tu peux avoir du mal à accepter cette cassure assez violente qui se fait, quand le couple parental ne parvient plus à s’entendre pour le bien des enfants. Je peux comprendre aussi la déception de leur côté et la nécessité de faire un deuil de cette relation. 

collage papier : Anaïs Richardin

Malgré ça, vous avez emménagé ensemble au bout de quelques mois ?

Nous en avons beaucoup discuté avant de franchir le pas : Monsieur était prêt, j’étais plutôt craintive. Il a commencé à préparer les enfants en amont : “Quand Pauline viendra vivre à la maison, on fera comme ci, comme ça” etc. puis l’idée a fait son chemin chez tout le monde. J’habitais alors à trois heures de chez lui et j’ai finalement quitté ma région car ça devenait pesant de ne pas partager leur quotidien. Je me demandais : “comment je vais construire un lien si je ne suis pas là ?”

C’était important pour moi de participer à la vie du foyer, d’aider mon chéri dans la logistique, de devenir un “vrai” couple. Je considère être devenue la belle-mère quand je me suis installée avec lui. J’étais en mode “je n’ai rien à perdre” et c’était cet amour qui me guidait, qui me poussait à me lancer dans cette nouvelle expérience. 

La rupture parentale était toute fraîche, comment ont réagi les enfants ?

Les enfants étaient contents de me voir m’installer avec eux. Mon chéri m’a laissé toute la place pour m’investir auprès de ses enfants, et je le remercie pour ça. J’ai fait en sorte de construire une belle relation avec eux en proposant des activités en trio comme de la pâtisserie, qui nous lie encore aujourd’hui.

Son ex a assez vite demandé à ce qu’on se rencontre - au bout de deux mois - mais j’avais besoin de temps pour me faire à cette nouvelle vie avant de franchir une nouvelle étape aussi importante. J’ai demandé à avoir un peu plus de temps et quand on est revenus vers elle quelques mois plus tard, ce n’était plus possible, elle n’en avait plus envie. J’ignore pour quelle raison. Elle a peut-être été vexée que je décline l’invitation dans un premier temps. Mais je respecte, elle n’est pas obligée de me rencontrer et encore moins de m'apprécier. Ma seule priorité est que les enfants se sentent bien.

Les choses ont été parfois compliquées,
c’est une composition familiale particulière
mais aujourd’hui, je me vois vraiment
comme un parent bonus

Comment définirais-tu ton rôle aujourd’hui ? 

Mon compagnon a des horaires de travail prenants donc je gère régulièrement les enfants seule. Je suis très à l’aise avec ça et ça me fait plaisir de l’aider tout en créant du lien avec mes beaux-enfants. Je m’estime proche d’eux et ils n’hésitent pas à me solliciter quand ils ont besoin. Je dirais que notre relation aujourd’hui est saine même si elle a mis du temps à se construire. Les choses ont été parfois compliquées, c’est une composition familiale particulière mais aujourd’hui, je me vois vraiment comme un parent bonus. 

Je n’ai pas de responsabilités ou de droits mais ça a une dimension rassurante pour moi. Enfin, pas de droits… il faut le dire vite. Quand il y a une procédure avec un JAF, la présence du beau-parent et donc ses revenus pèsent dans la balance. On sait venir nous trouver parfois, malgré notre place “fantôme” plutôt ingrate. Le fait d’être considérée uniquement pour dire que je paye exactement la moitié de toutes les charges de mon compagnon, père de deux enfants, me fait sentir très inconfortable. En plus, on ne traite plus l’humain mais des papiers, des chiffres, on remet son destin dans les mains de quelqu’un qui ne nous connaît pas. Je trouve que la justice en matière de famille recomposée n’est pas réellement adaptée aujourd’hui. Ça m’a d'ailleurs vraiment éprouvée de vivre cette procédure aux côtés de mon conjoint.

Peux-tu nous en dire plus sur la procédure ? 

Quand il s’est séparé de la mère de ses enfants, mon compagnon lui a laissé la maison achetée ensemble et l’intégralité de son contenu. Il s’est retrouvé un logement et a proposé dans la foulée de mettre en place une contribution financière puisqu’il était souvent en déplacements. C’était son choix : il avait un peu plus de revenus qu’elle, donc il s’est dit qu’il fallait compenser le fait qu’il soit moins présent pour raisons professionnelles, assumant son rôle de père. Sauf que Monsieur a rapidement cessé ses déplacements et a finalement eu une garde 50/50, pour laquelle les deux parents ont toujours été d’accord. Malgré ça, il a été acté entre-temps à l’écrit par une médiatrice qu’il resterait cette pension alimentaire mensuelle à verser. Le temps est passé et de plus en plus de personnes autour de Monsieur lui disaient que ce n’était pas normal de payer une pension en cas de garde alternée 50/50. 

En 2022, mon chéri a finalement saisi le JAF pour supprimer cette pension. Le combat a duré jusqu’en 2024. Le comportement de la mère des enfants s’est dégradé tout au long de cette affaire. Ça a été long et usant pour nous deux, mais la décision finale a été en faveur de mon conjoint : il aura fallu patienter 2 ans pour obtenir une suppression totale de la pension.

Oui, parce que tu le disais, rien n’annonçait ça ?

Non, au début, la communication était fluide, même si Madame sollicitait beaucoup Monsieur au quotidien, plusieurs fois par jour, refusant de condenser les échanges. Être co-parent, ce n’est pas vivre comme un couple dans deux maisons séparées, selon moi. Avec la suppression de la pension, la relation parentale s’est vraiment dégradée. La mère des enfants refuse d’engager des frais de base pour ses enfants sous prétexte qu’elle ne reçoit plus d’argent. Honnêtement, les échanges ne sont plus constructifs, tout tourne autour de l’argent.

Avec mon conjoint en revanche, notre communication a beaucoup évolué dans le bon sens. On revient de loin, mais aujourd’hui, on parvient à se préserver de toutes ces attaques motivées par la rancœur de cette personne. La communication avec les parents se fait plus rare aujourd’hui et si elle existe encore, c’est pour une seule raison du côté de mon conjoint : se protéger au niveau légal.

Sens-tu que les enfants subissent cette situation ?

Ils ont une grande capacité à être joyeux, pleins de vie, ils s’adaptent très bien quand ils arrivent chez papa et je les trouve vraiment forts. Ils ne se sont jamais plaints de quoi que ce soit. Mon plus jeune beau-fils est très cool, il est un peu dans sa bulle, à l’extérieur de tout ça. Le plus âgé se pose beaucoup de questions. Il est très sensible et il est plus dans l’analyse, dans la comparaison. Comment ça se passe chez papa VS comment ça se passe chez maman. Mais il entre dans l’adolescence, donc d’autres enjeux arrivent. Il y a bien une ou deux fois où ils ont demandé pour les anniversaires à avoir toute leur famille en même temps. On a essayé de dire gentiment : “écoutez là tout de suite non, vous ferez deux fois la fête, c’est compliqué d’avoir tout le monde au même endroit”. C’est un sujet un peu difficile mais c’est le seul.

“Pour moi, c’était d’une violence extrême
de voir [mon beau-fils] pleurer,
je ne voulais pas qu’il subisse
mon désir de maternité”

Il y a un autre gros sujet dont on n’a pas encore parlé… tu es enceinte ! Comment ça s’est passé ? 

On est tombé assez rapidement d’accord sur le lancement du projet bébé. Les enfants ont été préparés en amont parce qu’on a beaucoup parlé avec eux, à base de : “quand vous aurez un petit frère ou une petite soeur”. On était alors systématiquement confrontés aux larmes de mon grand beau-fils. Pour moi, c’était d’une violence extrême de le voir pleurer, je ne voulais pas qu’il subisse mon désir de maternité. Je me suis demandé s’il fallait que je fasse le deuil de ce désir et mon conjoint m’a dit qu’il fallait laisser le temps faire son œuvre. Finalement, ils étaient très contents au moment de l’annonce. J’avais peur que ça se passe mal mais tout au long de la grossesse ils se sont inquiétés de ma santé, de celle du bébé. Ils ont été super tous les deux et je commence à voir qu’ils grandissent et qu’ils deviennent plus matures. Ça me donne un sentiment d’être un peu plus soudés ensemble et on accueille ce bébé dans un cadre serein. 

Est-ce qu’être belle-mère a changé quoi que ce soit à ton désir de maternité ? 

Je ne dirais pas que le fait d’être belle-mère m’a poussée vers le désir de maternité mais quand même, ça m’a confortée dans l’envie de devenir mère. Aussi bien de manière positive que moins positive d’ailleurs. Quand on donne tout pour deux enfants qui ne sont pas les nôtres et qu’on ne reçoit pas l'amour inconditionnel qu’ont deux parents, ça crée un manque. On est assez proches mais j’imagine que c’est bien différent de l’amour que l’on peut partager avec son propre enfant.

Ma plus grande inquiétude, c’était de vivre cette première fois avec un compagnon qui a déjà vécu ça avant moi. J’avais peur qu’il me dise : “Ah ben moi j’ai fait comme ci ou on faisait comme ça”, ce qui te vole un peu tes premiers moments de parentalité mais je vois qu’en fait il est comme un jeune papa et ça me rassure beaucoup qu’il y ait un peu cette exclusivité. En vérité, c’est moi qui lui pose des questions et qui lui demande de partager son expérience ! Niveau éducation on est assez d’accord sur la manière de faire, on éduque vraiment les enfants tous les deux. On est beaucoup dans la communication avec eux donc les bases me semblent solides.

Depuis que le bébé s’est installé, ça a aussi fait évoluer les choses avec la famille de Monsieur et mon lien avec elle. Mon beau-père a pleuré quand on lui a annoncé, ça m’a beaucoup touchée. Aujourd'hui, tout le monde semble apaisé. 

Si tu pouvais changer quoi que ce soit à votre relation, que changerais-tu ? 

 Je n’ai pas envie de revenir sur un truc du passé car toutes les étapes ont été nécessaires pour en arriver là où on est aujourd’hui. Mais si je devais choisir une chose, je dirais : avoir les clés de communication pour bien comprendre mon partenaire. On a mis du temps à avancer main dans la main, à ne plus se prendre la tête sur les montagnes russes de la famille recomposée. Il y a eu des cris, de la colère, beaucoup de larmes. Mon erreur est que je parlais régulièrement de notre présent qui était difficile à vivre sereinement à cause de ce fameux passé. Mais le passé est ce qu’il est, par définition : derrière nous, non modifiable. Ça a été compliqué de trouver un équilibre mais avec beaucoup de patience, de communication et d’amour, nous y sommes parvenus !

MERCI D’AVOIR LU CE TÉMOIGNAGE JUSQU’AU BOUT 🙏🏼


Si vous voulez témoigner, partager une expérience ou m’envoyer des mots doux > belle.daronne@gmail.com (oui, ce serait plus malin d’avoir belle.doche mais on ne fait pas toujours des choses sensées dans la vie ^^)