Belle-doche

Belle-doche, c'est le rendez-vous bi-mensuel qui permet de mieux comprendre la belle-maternité et qui donne la parole à ces femmes qui élèvent les enfants des autres

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Par Anaïs Richardin
17 avr. · 10 mn à lire
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Marie-Elise "Comme ils ont perdu leur mère, je me suis mis beaucoup de pression pour faire les choses au moins aussi bien qu’elle"

- être belle-mère quand la mère des enfants n'est plus là -

Bonjour à toutes et à tous !

Je ne sais pas si vous avez remarqué mais on n’a jamais autant parlé des belles-mères qu’en ce moment. Préparez-vous, ça va continuer ! Avril a démarré fort avec :

  • la parution du dernier livre de Titiou Lecoq, Une époque en or, dans lequel l’héroïne est une marâtre qui, tiens donc, trouve du soutien dans un groupe de parole qui va être le théâtre d’une trahison (vous avez vu le teasing ?)

  • la diffusion sur Arte du court-métrage Bambino de Claire Patronik, sur une belle-doche qui, tiens donc bis, trouve du réconfort auprès d’un groupe de parole (un peu chelou d’ailleurs ce groupe, si vous voulez mon avis)

  • la déclaration de la ministre déléguée chargée de l’Enfance, de la Jeunesse et des Familles Sarah El Haïry, dans l’émission La maison des maternelles, en faveur d’un statut pour les beaux-parents.

Je vous épargne ma critique du livre de Titiou Lecoq et du court-métrage de Claire Patronik, car ce n’est pas le sujet, mais je peux vous dire que ça fait du bien de voir que nos histoires franchissent le seuil des maisons d’édition et autres sociétés de production et qu’elles soient lues, entendues et diffusées. Le dossier de la série que j’écris sur, tiens donc ter, un groupe de parole de belles-mères, devrait arriver bientôt sur les bureaux des chaines de télé et des diffuseurs et j’espère qu’il sera, lui aussi, lu, compris et entendu. Les récits de fiction ont un rôle majeur à jouer dans la manière dont on évolue et dont on fait société (je vous invite d’ailleurs à découvrir la newsletter Geronimo sur le pouvoir des histoires et la façon dont elles transforment le monde) et il est urgent que la famille recomposée soit mieux et davantage représentée. Qu’elle soit normalisée et qu’elle ne soit plus considérée comme une déviance de la famille nucléaire ou comme l’échec de celle-ci.

Nos familles mozaïque ne sont pas des sous-familles et beaucoup de joie et de bonheur y circulent (beaucoup de galères aussi, mais c’est pas le sujet). Nous ne sommes pas une version Wish, bas-de-gamme, de la famille “traditionnelle”. C’est ce que nous prouve le témoignage de la belle-doche de cette semaine, Marie-Elise, qui a toujours “rêvé de fonder une famille, mais sans forcément être mère” et qui s’investit dans celle qu’elle crée aujourd’hui avec son compagnon et les deux enfants de ce dernier.

Bonne lecture !

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