Alexandra "On a appris par une lettre d’avocat qu'elle demandait la garde des enfants"

Bonjour à toutes et à tous !

Je ne sais pas vous, mais je n’ai jamais fait de plans sur la comète en ce qui concerne ma famille recomposée (au tout début du moins, maintenant que je les aime, c’est difficile de ne pas me projeter ;-). Au tout début donc, je ne me suis pas imaginé à quoi nous pourrions ressembler tous les trois, je ne suis pas mise à rêver de ce que l’on pourrait être ou non ensemble. J’ai suivi le mouvement, la danse que l’on créait ensemble et puis j’ai réajusté quand j’en ai ressenti le besoin. En parlant, en communiquant sur mes envies et mes besoins. On est beaucoup dans ce cas - si j’en crois le petit échantillon auquel j’ai accès grâce à cette newsletter - à ne s’être rien figuré avant d’être les deux pieds et le coeur en plein dedans.

Peut-être est-ce une mesure de protection : si on n’attend rien, on ne tend pas le flanc à la déconvenue ! Peut-être étais-je surtout dans l’incapacité de me projeter car les représentations de la famille recomposée étaient plus rares qu’aujourd’hui (je vous parle d’un temps que les moins de 20 ans et tout le toutim). Il me semble que ce serait différent et peut-être plus facile de me projeter si je devenais belle-daronne en ce moment, avec les témoignages qui commencent à émerger, les quelques figures de belles-doches qui pointent le bout de leur nez dans des films ou des séries et les médias grand public qui s’emparent enfin (mais avec parcimonie faut quand même pas pousser la marâtre dans les groseilles) du sujet (ici, là ou encore là - oui je fais un peu ma pub au passage).

Alexandra, notre belle-doche de la semaine, se projetait bien dans une certaine “famille recomposée Ricoré” qu’elle s’était imaginé construire. La réalité, vous le verrez, est un peu loin de ses attentes, notamment à cause d’une bataille juridique qui les oppose à la mère de ses deux beaux-fils. En réponse, elle a pris ses distances mais conserve l’espoir que tout s’apaise à l’âge adulte et qu’ils trouvent, ensemble, la “confiance, la convivialité et le plaisir”, qu’elle espère.

Bonne lecture !

Alerte hors-série !

Le néant juridique dans lequel nous nous trouvons est un sujet qui revient régulièrement dans les conversations entre belles-daronnes. Tout comme la violence des batailles qui se jouent entre les parents, et dans lesquelles nombre de belles-daronnes sont prises. Parce que c’est un sujet essentiel, qui pèse sur un petit paquet de familles recomposées, j’ai rencontré Julie Auvillain, avocate en droits de la famille dont l’interview fera l’objet d’un hors-série publié la semaine prochaine (accessible uniquement aux abonnées des formules mensuelle, annuelle et premium). Au fil des hors-série, j’aurai la joie de recevoir d’autres expertes et d’experts, qui ont un point de vue plus “macro” sur la belle-famille et qui peuvent nous aider à y voir plus clair dans ce que l’on traverse.

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