Belle-doche

Belle-doche, c'est le rendez-vous bi-mensuel qui permet de mieux comprendre la belle-maternité et qui donne la parole aux femmes qui élèvent les enfants des autres

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Par Anaïs Richardin
12 juin · 12 mn à lire
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Caro "Je me suis souvent sentie comme la maîtresse de mon copain"

- Une ex intrusive et le sentiment d'être une pièce rapportée -

Salut à toutes et à tous !

Bienvenue aux quelques 50 personnes qui ont rejoint l’aventure récemment ! Il y a de plus en plus d’hommes, ça fait plaisir à voir. Surtout si vous êtes père et que vous êtes ici parce que vous vous interrogez sur ce que vit votre compagne avec vo·tre·s enfant·s, là, on applaudit des mains et des pieds tellement c’est rare. Si vous avez des questions > vous savez où me trouver !

Ce petit bout d’édito, là juste au-dessus, je l’ai écrit samedi. Bordel j’aurais mieux fait de tout écrire d’un coup ! Parce que depuis que le train nous a percutés dimanche soir (RN + dissolution de l’Assemblée Nationale pour celles et ceux qui étaient en retraite dans une yourte sans internet), il m’est très compliqué de lire autre chose, d’écrire autre chose. J’ai envie de dire ma colère mâtinée d’une envie de tout faire pour que déraille le TGV-ça-va-barder-là mais vous n’êtes pas là pour que je vous parle politique - ou alors on tient un concept -, je vais donc vous épargner la tronche monumentale que je tire depuis trois jours, même si vous ne me voyez qu’à l’écrit (ça aussi c’est un concept).

Je pourrais me concentrer sur le positif, vous, cette communauté qui s’entraide, qui se conseille qui me fait passer des messages d’amour à faire circuler aux unes aux autres… Je pourrais faire ça et écrire avec le sourire. Parait qu’il faut 17 muscles et 17 secondes de sourire sincère pour submerger notre cortex de bien-être. Résultat, on a l’air benêt mais on est happy happy, alors ça se tente. D’ailleurs je suis en train de le faire. 17, 16, 15…. ah ben non j’ai toujours un seum monumental ! Ceci étant dit (ça fait 2 paragraphes déjà, embraye Jeanine) je mesure la chance que j’ai d’avoir accès à vos histoires et de faire partie de cette meute de belles-doches qui s’envoient de la compassion et du soutien à longueur de commentaires. Bon, ça a peut-être un peu marché quand même cette histoire de sourire. N’empêche que j’ai le cerveau un peu à sac alors je m’arrête là et je fais place à Caro. Elle a 46 ans, deux grands enfants et connaît à peine le fils de son amoureux. C’est que pour avoir le droit de le rencontrer, elle a dû lutter. Je vous laisse en sa compagnie, je reviens quand la mienne sera plus sympathique.

Bonne lecture !

PS : veuillez m’excuser si quelques coquilles trainent par là, je n’ai pas complètement les yeux en face des trous :-)

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