- apprendre à ne pas se mettre de côté -
Hello ladies and gents !
Cette semaine, j’ai échoué dans ma tâche : vous offrir un contenu de moins de 10 minutes de lecture. Parce que l’interview de Clémence, votre Belle-doche de la semaine, est passionnante et que je crois que ça me va bien, à mon petit niveau, de lutter contre notre tendance à aller vers des contenus toujours plus courts, toujours plus excitants, qui actionnent notre machine à dopamine mais qui nous abrutissent plus qu’autre chose. J’espère donc que vous avez un petit peu plus de temps que d’habitude. Prenez un bonne tasse de thé, fermez la porte de la chambre, de la cuisine, des toilettes s’il le faut, et laissez-vous porter !
Beaucoup de choses, dans le témoignage de Clémence, font écho à ma propre expérience et je me rends compte comment, quand les beaux-enfants grandissent, toutes les cartes sont redistribuées de nouveau. Quand mon bel-enfant était plus jeune, il m’est arrivé de mal prendre que mon mec me demande de passer une soirée avec son fils, parce qu’il travaillait ou autre. J’ai pu avoir le sentiment qu’il me prenait pour la baby-sitter que je ne suis pas et que je devais mettre ma vie entre parenthèses pour que lui vive la sienne. Ce n’est pas arrivé souvent et ce sentiment était indubitablement exacerbé par un manque plus global de reconnaissance, de la société, de la mère de l’enfant, qui me faisait me sentir comme une petite merde collée à la semelle d’une très très grosse chaussure.
Aujourd’hui, alors que l’ado va sur ses 16 ans (😱) et que je suis beaucoup plus ancrée dans mon rôle, ces temps passés tous les deux sont devenus des temps privilégiés (quand je ne suis pas fatiguée et que je ne croule pas sous le boulot 😂). J’aime nos discussions, nos routines. Plus il grandit, moins je me sens responsable de sa sécurité, du fait qu’il ne devienne pas un gros con fasciste, c’est comme si on avait écarté les dangers les plus graves et que maintenant, on pouvait un peu kiffer (ce n’est qu’une vue de l’esprit, ou du moment, et rien ne dit que je n’annoncerai pas le contraire dans 6 mois s’il fait une grosse connerie). Et puis comme il y a moins de câlins, d’histoires du soir et que je suis moins dans un rôle maternant, j’ai l’impression que le poids de la parentalité s’allège (ce qui n’est pas valable pour mon mec, qui se tape notamment tout le boulot des devoirs 🤓). Ne me reste qu’à veiller à son bien-être physique et mental, à l’aider à forger sa personnalité et son esprit critique et ça, ça me va bien.
Et vous, est-ce qu’il y a ou il y a eu un âge béni où vous vous êtes sentie super bien dans votre rôle de belle-mère ?
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Depuis quelques temps, je travaille sur un nouveau récit, tout aussi intime que Belle-Doche, mais sur un sujet différent, quoi que connexe. Ovaires et contre tout, c’est le récit d’une trentenaire qui cherche des réponses à la grande question "devenir mère ou pas ?" et qui a décidé d’écouter son utérus, qui ne lui parle pas beaucoup, et d’écouter d’autres femmes traversées par les mêmes questionnements (oui je parle de moi à la troisième personne, y’a quoi ?). Je viens de publier le chapitre 0 et j’espère que vous serez nombreuses (et nombreux, parce que le sujet vous concerne aussi les mecs) pour la publication du chapitre 1 à la fin du mois.
L’ambition c’est : 1 chapitre par mois, pendant, a priori, 12 mois, pour décortiquer le désir d’enfant et ce qui nous conditionne, nous anime, nous angoisse. 12 chapitres pour comprendre comment on peut faire un choix éclairé dans un monde qui nous abreuve de messages contradictoires et explorer ce paradoxe d’une société qui craint les utérus vides mais ne facilite en rien la vie des mères.
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